Dans la scène d’hystérie collective au
cours de laquelle les bien-pensants de Strand prennent un malin plaisir à
brûler vif, du moins l’espèrent-ils, Joe Wilson dans sa prison, un montage très
sec de gros plans isole les uns des autres des visages déformés par une haine
bestiale, et ce processus a pour effet de morceler en entités inoubliables,
même si elles n’apparaissent qu’une demi-seconde sur l’écran, cette
expression-cliché autrement sans force ou abstraite : foule déchaînée.
Michel Mesnil : Fritz Lang, le jugement
c'est l'halali lala bananana
RépondreSupprimerY'a un os dedans !
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