Qui nous rendra les « yeux de braise », cette
vision pénétrante qui nous permettra de voir en tout ce qui vient, « le
Vivant qui fait toutes choses nouvelles. » Chacun est digne ou a le droit
d’appeler ou de reconnaître l’ange qui redonnera ses ailes à la « bête
humaine. » C’est un grand honneur et un grand bonheur que d’être
insatisfait : la démangeaison des ailes nous sauve de nos tendances à l’assoupissement.
Toutes nos apocalypses sont des secousses vitales qui nous éveillent à la joie
de ce qu’on ne peut ni obtenir ni garder au-delà de toutes les gaietés bruyantes
ou factices : la joie silencieuse d’être vivant
Jean-Yves Leloup : L’Apocalypse de Jean

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