Scandale en Wallonie : un
professeur d’Athénée aurait été écarté pour avoir tenu des propos graveleux
devant sa classe. La tête du bouc nous est présentée en mosaïque, un peu
comme les hideuses figures de la crèche bruxelloise ; Bruxelles, cette Babylone où on s’offusque d’une crèche d’art contemporain, mais
où on urine tranquillement sur les églises.
Revenons à notre enseignant. Quel beau métier
professeur ! Quel beau fessier prometteur. Ha-ha-ha ! Vous ne riez
pas ? Vous êtes choqués ? Tiens, on n’est plus Charlie ? C’était
bien la peine de mobiliser les écoles pour défendre la liberté d’expression d’un
journal pornographique. À présent, il est pour le moins paradoxal de
reprocher à un enseignant d’employer la langue verte. « Tu mets ta culotte
pour dormir ? » Vous jouez les prudes, maintenant ? Et pourtant, que
fait-il sinon suivre les consignes ? Il est Charlie, tout simplement.
Les n’enfants… Les n’enfants… Qui a remis une pièce
dans la machine des réseaux sociaux ? Pharisiens de belgicains ! Vous feignez de vous
préoccuper du sort de votre progéniture, alors que dans le même temps, la
Flandre et Bruxelles violent quotidiennement la Wallonie en nous inondant de
drogues et de migrants criminels, sans que vous y trouviez à redire, au
contraire.
Si le sort de vos enfants vous
préoccupait, vous n’accepteriez pas qu’ils aient un moindre accès à l’enseignement,
aux soins, à l’emploi, par rapport à cette Flandre crochue comme un ténia, et
qui nous pompe la substance et qui nous condamne à la misère à vie, par la clef
de répartition des richesses. Heureusement, tout leur sale fric ne fait pas
leur bonheur : le nombre d'abus pédo-criminels est, paraît-il, plus élevé en
Flandre qu'en Wallonie, mais, là encore, c'est nous qui pâtissons à la place de
ces crapules de sous-Bataves du tiroir-caisse !
Si le sort de vos enfants vous préoccupait, vous
n’accepteriez pas qu’ils grandissent dans un environnement à jamais pollué par
l’esclavagiste apatride John Cockerill auquel vous dressez des statues au
pied desquelles vous vous prosternez, en allumant des guirlandes à votre propre
four crématoire. Nous sommes les enfants de Cockerill... Le comble : quand vous avez un Dutroux sous les yeux, un Dutroux sidérurgique, une horrible machine qui mange vos enfants et qui vous dévore tout crus, vous lui léchez les bottes.
Si le sort de vos enfants vous préoccupait, vous
n’accepteriez pas que leur seul avenir soit de finir nègres de maison des
Flamands, petites mains d’un peuple hostile, vendus par le franc-maçon Jeholet, comme ils furent jadis sacrifiés
au Moloch de la fraternelle canaille anglo-saxonne. Vos enfants
vivent dans un régime d’apartheid, au profit d’une oligarchie royalement
répugnante, cela fait deux siècles que ça dure, mais tout ça, cela ne vous gêne
pas.
Mais dites-moi, ô arbitres des élégances, ô esprits
raffinés subtils, très pudiques, très purs et très chastes, votre Belgique
chérie, qui propose-t-elle comme modèles à ses enfants qu’elle aime tant ?
Tu seras un Poelvoorde, mon fils. Tu seras une Manon Lepomme, ma fille. La
sauce, la sauce… Et après ? Quel glamour ? Quel héroïsme ? Tout ce qui est belge a l’air d’une blague pas
drôle devant laquelle on est censé se chatouiller pour rire et votre seul
patriotisme tient dans une équipe de footballeurs dégénérés et un sens de la
fête qui dégage une funeste odeur de pourriture.
Si vous aimiez réellement vos enfants, vous auriez
honte d’être aussi belges, aussi putréfiés de vomi qui se remange devant
le miroir !
D’ailleurs, c’est bien simple : si vous
aimiez réellement les enfants, vous n’en feriez pas ! Vous ne
supporteriez pas qu’ils grandissent dans une société pareille ! Que ma
fille ou mon fils soit un gros lourd vulgaire, un bounty qui rigole pendant que
la Flandre le mène à la chicotte dans ses plantations ? Plutôt crever ! Tu vas
le payer, Belgique ! Vous feriez la révolution ! Une vraie, immense,
noire et rouge, Grâce-Berleur en force, pour que la canaille de Bruxelles et de
Flandre rende gorge, pour venger la Wallonie, pour venger notre sang et notre
race, souillés depuis deux siècles par cette fiction méprisable et
sordide : le roi, la loi, la liberté… et ta sœur ?
En vérité, en vérité, les véritables pervers dans cette nième histoire belge, ce sont Rossel et Facebook, ces hyènes numériques, à la solde d’intérêts étrangers, qui s’astiquent l’algorithme sur notre mort, sur notre misère. Leur méthode est éprouvée : nous éprouver, à petit feu, à la goutte d'eau dans l'oreille ! Un ramas de sadiques qui hystérisent la Wallonie avec des faits divers, pour tout réduire au pédophile-à-couper-le-beurre et à la bête-immonde-à-tout-faire, pour mieux occulter la guerre économique que la Flandre nous mène et dont nous payons tous la facture, à commencer par vos enfants, qu’au fond, vous n’aimez pas, et dont le sort vous est indifférent. Mais enfin... On se rachète une conscience comme on peut et les allocations familiales doivent aider, c'est sûr !

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