Sophia

 

Le Codex de Londres, publié pour la première fois en 1851, et conservé au British Museum. D’origine égyptienne, écrit sur parchemin en copte, il fut acquis dans les années 1760 par le docteur Askew, médecin passionné d’antiquités qui lui donna son nom. D’où le Codex Askewianus. Il comprend la Ptisis Sophia, « Foi Sagesse », long traité en quatre livres, écrit en grec puis rapidement traduit en copte au milieu du quatrième siècle. On y trouve des dialogues secrets entre Jésus et Marie-Madeleine, ainsi que des conversations du Sauveur, ressuscité avec ses disciples. Les sujet abordés concernent la destinée de la Sophia ou Sagesse déchue, qui est aussi celle des âmes humaines, et jusqu’à leur terme ultime, celle des pécheurs.

André Paul : La Gnose antique, de l’archéologie du christianisme à l’institution du judaïsme

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