Il me semble que chaque fois que Tolstoï entre en
contact avec notre mère la mort, de
nouvelles énergies créatrices naissent en lui. C’est probablement pour cela que
je suis attiré surtout par le Tolstoï harassé, éperdu, terrifié, à bout de
forces. Quand pour la centième fois, je relis La Mort d’Ivan Illich, La
Sonate à Kreutzer, Trois morts, j’en ai le souffle coupé. Je sens,
pour reprendre les paroles de Luther, que Dieu a pris en main son terrible
marteau mais je sens aussi que ce terrible marteau est entre les mains de Dieu.
My Darkest Hate : Tank
Léon Chestov : L’homme pris au piège
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