« Toute la révélation est pour vous comme les mots
d’un livre cacheté que l’on donne à un homme qui sait lire, en disant :
lis donc cela et qui répond : je ne le puis, car il est cacheté. »
Isaïe 29 :11-12. Dans tout livre, écrit et lu par quelqu’un digne de
l’écrire et digne de le lire, il y a ce « je ne puis écrire, je ne puis
lire », qui est, au fond, du langage, mais « non possum legere »,
et plus le livre qui en résulte est digne d’être lu et écrit, plus sa gloire
tourne à sa confusion et devient son mensonge, qui rend nuls et cette gloire et
ce livre.
Maurice Blanchot : La Part du feu

Commentaires
Enregistrer un commentaire