La Bête innommable ferme la marche du gracieux
troupeau, comme un cyclope bouffe. Huit quolibets font sa parure, divisent sa
folie. La Bête rote dévotement dans l’air rustique. Ses flancs bourrés et
tombants sont douloureux, vont se vider de leur grossesse. De son sabot à ses
vaines défenses, elle est enveloppée de fétidité.
René Char : La Bête innommable

Commentaires
Enregistrer un commentaire