Rose cyanure

 

Je ne connais pas un seul homosexuel qui ait adopté Sachs dans son panthéon personnel. Il est tout simplement un oublié. Chez les pédés du romantisme noir, Sachs en valet de pique est pourtant parfait. Il est impossible d’en faire une égérie, raison pour laquelle je l’aime puisqu’il échappe à toute récupération. Si l’homosexualité n’est pas subversive, elle perd son intérêt. Pasolini, Genet, Fassbinder, oui. Il doit y avoir quelque chose d’inquiétant chez un homosexuel.

Thomas Clerc : Maurice Sachs, le désoeuvré

Commentaires