Tout disparaîtra

 

La question n’est pas de savoir si le poème qu’on écrit en ce jour mérite davantage l’immortalité de celui qu’on a écrit le mois dernier : question de travailleur, de prosateur, dont les actions se confondent avec les œuvres. Le propre de la consécration est d’exister dans le ciel des idées, indépendamment de ses réalisations empiriques. L’œuvre ne naît que pour être détruite, consumée en un grand incendie, holocauste et feu d’artifice à la fois.

Wenzel Hablik : Voûte céleste
Paul Veyne : René Char en ses poèmes

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