Dire oui au
Zarathoustra, c’est prendre le parti de refuser sans concession les certitudes
auxquelles il semble conduire. Paradoxe d’une lecture qui doit être conduite
comme un refus de lire, de tenir un texte à distance pour en tirer
enseignement ; paradoxe d’une lecture qui appelle de simuler une espèce de
« nativité » dont le seul terme est un horizon : Zarathoustra
n’est pas le Surhomme, il en est l’attente, et la fondation de cette attente.
Paul Mathias : Préface à Ainsi parlait Zarathoustra
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