Ainsi, à la
ligne d’horizon qui bornait la perspective de nos déplacements, s’adjoint
aujourd’hui l’horizon au carré de la télévision ou de la lucarne de l’avion et
du TGV. Le défilement optique ne cessant plus, il devient difficile, voire
impossible, de croire à la stabilité du réel, à la fixation d’un visible, qui ne
cesse de fuir, l’espace de l’immeuble cédant soudain la place à l’instabilité
d’une image publique devenue omniprésente.
Paul Virilio : La Vitesse de libération

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