L’histoire montre que tout empire historique qui tend à
se fermer sur lui-même finit, tôt ou tard, par se désagréger sous l’influence
d’éléments étrangers pénétrant inévitablement par des fissures de ses
frontières, ce que Guénon nomme les « fissures de la Grande
Muraille », que ces fissures soient géographiques, sociales ou
idéologiques. Il en va de même que cet « empire » matérialiste qu’est
le monde moderne ou « l’ensemble des conceptions scientifiques
conventionnelles et des habitudes mentales correspondantes » ne peut
offrir qu’un faux sentiment de sécurité. En effet, dès lors qu’inévitablement y
pénétreront des influences subtiles destructives, « par suite du travail
négatif accompli dans la phase précédente de solidification, aucun élément
d’ordre supérieur ne pourra intervenir pour s’opposer à leur action. »
Dominique Wohlschlag : Le Kali-Yuga ou l’ambivalence de l’âge sombre

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