Pour la première fois, j’avais honte au nom des femmes
dont nous étions en train de nous moquer. J’ai enlevé ma perruque, je l’ai
posée sur le tapis, j’ai fait glisser ma robe, je l’ai posée sur le tapis, j’ai
jeté mon soutien-gorge et mes seins en silicone, je me suis débarrassée de mes
boucles d’oreilles de mes bracelets et j’ai pris calmement du coton pour me
démaquiller. J’étais revenue sur terre. La perruque est ce qui fait tenir tout
l’édifice chez les traves. Autant le savoir.
Patrick Gourvennec : Katia la nuit

Commentaires
Enregistrer un commentaire