« Lieber ein Ende mit Schrecken als ein Schrecken ohne Ende »

 

Au juste, qu’est-ce que ça signifie donner son âme au diable, C’est la retirer de son centre, à savoir hors de l’éternité de Dieu, hors de la vie éternelle, pour la remettre au néant. » On va te reconnaître, tu vas être un individu à part. Seulement, à ta mort, tu n’iras pas en Dieu, tu ne ressusciteras pas, tu seras anéanti en moi le diable qui suis la personnification du non-être. » La philosophie de Kojève exige cet échange. Briller de notre propre lumière, c’est pour lui exister par soi-même, sur fond de mort acceptée comme anéantissement.

Rambert Nicolas : La Conscience de Staline

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