Laisse LGBéTon

 

Ils veulent résister, disent-ils, car le « retour des années 30 », cela signifie la répression des LGBTQUIARTZ+, la fin des allocations et de l’aide médicale d’État pour les migrants de moins de quarante ans, la fermeture des salles de shoot, l’enseignement obligatoire de la grammaire à l’école primaire, l’interdiction de du reggae et des piercings, l’augmentation du prix des serviettes hygiéniques pour les drag queens racisés et autres ignominie néo-fascistes. C’est le retour des années 30. Il me suffit désormais d’entendre cette phrase usée, cette phrase infaillible pour révéler les imbéciles. Non, je n’ai pas envie de sortir mon revolver, je suis d’ailleurs davantage adepte du knout et du poignard. Je hausse simplement les épaules et je quitte la pièce, j’éteins le poste, j’annule.

Olivier François : La nouvelle grande peur des bien-pensants

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