À ce jour, il y a donc eu deux Théâtres de la Cruauté.
Le premier, théorisé mais jamais réalisé, est celui qui traverse le Théâtre et
son double, de 1931 à 1935, comme une promesse (la libération du Ka) qui ne
peut pas être tenue. Le deuxième Théâtre de la Cruauté, jamais théorisé,
mais réalisé, s’incarne à partir de 1936 et jusque dans certaines années de la
vie du poète comme une malédiction (la libération de Shout) qui ne peut pas
être levée. Et c’est dans ce deuxième Théâtre que nous vivons depuis quatre-vingt-cinq
ans. Nous attendons un troisième Théâtre de la Cruauté : le Théâtre
Antonin Artaud qui nous délivrera de ce monde et de son ombre.
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