J’aime que ça passe le plus directement possible entre
ma pensée et la vôtre, que le style n’empêche pas la transfusion. Est-ce que
vous supportez un récit avec autant de sang ? Est-ce que ça vous
excite ? « Forcément, ton livre a du succès, les gens aiment le
malheur des autres. » Maintenant, j’aime les livres pleins de sang, il
faudrait que ça coule en rigole, que ça fasse des nappes, des lacs, des
piscines, que ça inonde le texte.
Hervé Guibert : Le Protocole compassionnel
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