On a souvent confondu les deux saint Jean : le
Baptiste, celui qui baptisa Jésus le 7 janvier dans le Jourdain et
l’Évangéliste. Ces deux saints ont des particularités troublantes et Jacques de
Voragine note que « le jour de la nativité de saint Jean l’Évangéliste est
aussi le jour où saint Jean-Baptiste rendit son âme. » Mais l’Église a
placé la fête de l’Évangéliste trois jours après la Noël, le 27 décembre, parce
que ce jour-là a été consacrée la basilique qui porte son nom. Les deux saints
sont donc situés aux deux solstices, ce qui explique à nouveau les
dénominations : « la Saint-Jean d’hiver » et la
« Saint-Jean d’été. » Ce n’est donc pas un fait du hasard qui a placé
des ceux importantes cérémonies aux deux solstices et nous commençons à
pressentir des influences cachées. La lumière naît au solstice d’hiver, mais
elle n’est réelle qu’au passage du 24 au 25 décembre. De même pour
l’astrologie, l’année est séparée en deux périodes inégales : du solstice
d’hiver, signe du Capricorne, au solstice d’été, signe du Cancer, il y a 181
jours 4 ; la deuxième période dure 183 jours 7. Cette différence de deux
jours qui existe entre les dates données par l’astronomie et l’astrologie a
fait longuement réfléchir les savants.
Jean-Pierre Bayard : La Symbolique du feu
Commentaires
Enregistrer un commentaire