La soif sexuelle est la soif de la science, la
curiosité transcendante. Adam goûta à l’Arbre de la Science, l’Arbre de la
Mort, « connut Ève et mourut. » Nous aussi, nous connaissons la mort
dans l’amour, nous mourons avant la mort dans les extases de l’amour ; nous
nous en allons « là-bas », pour un instant et nous en revenons
« ici », mais, pour revenir, il nous faut oublier ce que nous avons
vu dans l’autre monde. Nous oublions tout alors que les Égyptiens s’en
souviennent confusément. La mort à travers le sexe et le sexe à travers la mort,
telle est la sensation, la connaissance que l’Égypte a de Dieu. C’est la
connaissance la plus opposée à la nôtre.
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