Dans les bas-reliefs des pyramides, le hiéroglyphe
représentant le serpent est presque toujours coupé en moignons, afin qu’à la
résurrection, le serpent ranimé ne pique pas le défunt. On place dans le
cercueil des miroirs, des palettes pour les fards, des poupées, des dés à
jouer, des livres de contes, pour que, dans l’autre monde, le défunt puisse
lire et jouer si l’ennui le prend. Dieu s’ennuie, joue à la poupée, se
regarde dans le miroir, se maquille, redoute la piqûre du serpent ; on
voit bien par ces contradictions barbares et puériles que l’Égypte n’unit pas,
mais confond l’homme avec Dieu, ce monde avec l’autre.
Möteley Crüe : Helter Skelter
Dimitri Merejkowski : Les Mystères de l’Orient
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