Lorsqu’aux jours les plus noirs de la terreur
bolchevique, en décembre 1918, dans les salles non chauffées de la Bibliothèque
nationale de Pétersbourg, où l’encre gelait dans les encriers, je feuilletais
les énormes volumes de l’Expédition de Bonaparte, de Champollion et de Lepsius,
avec les planches des dessins des sculptures égyptiennes, je n’y aurais rien
compris si là même, à côté de moi, je n’avais vu s’accomplir l’Apocalypse de
nos jours.
Dimitri Merejkowski : Les Mystères de l’Orient
Commentaires
Enregistrer un commentaire