Cette œuvre est un fatras inouï, une bagarre, une
bousculade, un pêle-mêle, un cataclysme de documents, car le célèbre écrivain
se manifeste plus que jamais comme une cataracte du ciel documentaire. Dieu
seul peut savoir ce que coûte un livre à ce malheureux, également incapable
d’inventer et de deviner. L’existence entière d’un pareil preneur de notes est
évidemment dévolue aux marginalia et aux carnets. Quand la récolte est
suffisamment copieuse, il s’entrouvre à propos de n’importe quoi, et cela fait
un bouquin tel que celui-ci dont je mets au défi le critique le plus sagace de
déterminer la tendance.
Léon Bloy : L’Incarnation de l’adverbe
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