Si nous voulons nous représenter la conscience d’un
ancien Atlante, nous devons nous dire qu’il ne voyait pas la rose de la même
manière, aussi précise, qu’aujourd’hui, avec des contours bien définis. Tout
était vague, se dissolvant dans la brume, ourlé de bordures prismatiques.
C’était déjà imprécis durant le jour, mais cela le devenait plus encore et
disparaisait tout entier durant le moment intermédiaire entre la veille et le
sommeil. En revanche, l’homme percevait ce que nous devons nommer l’esprit de
la rose, l’âme de la rose et il en était de même pour tous les objets de son
environnement.
Rudolf Steiner : Évangile de Jean
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