« Inapte à aimer » Inapte, par conséquent à
l’admiration et ne réflétant jamais que sa propre image dans les œuvres d’art
qu’il croit contempler. Ce morose dégustateur de l’insolite et du non pareil,
m’avouait, un jour, que, jamais, dans un roman, il ne ferait dire à
personne : « Je vous aime », sacrifiant ainsi l’exactitude
matérielle dont se glorifie le naturalisme à la ténébreuse injonction d’un
Maître qu’il ne connaît pas. Cette parole a quelque chose de panique, lorsqu’on
y songe.
Léon Bloy : L’Incarnation de l’adverbe
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