Titre :
Balagan
Accroche :
Aurélia en Wallonie : une
déambulation onirique et existentielle.
Auteur :
Frank Brecht
4e de couverture :
L’Apocalypse déçoit, mais pourquoi se priver de
couchers de soleil ? Un tour de train fantôme, cela ne se refuse pas…
Voici le Néant-Express qui entre en gare. À bord de la locomotive, l’Ange nouveau
crache dans ses paumes, puis reprend sa pelle à charbon. Les portières
claquent, un squelette siffle… Tchou-tchou ! Les morts vont vite ! Un
balagan, c’est une tente nomade, une roulotte de foire, un entre-sort, bref,
une balade en archives.
Entre nous, je hais les voyages et les explorateurs. C’est
un peu technique… À force de rater, quelque chose finira par arriver, de
l’autre côté, dans cet égrégore nommé Multatuli : une ville du septentrion
où les quatre heures de la nuit jouent à cache-cache avec un Pierrot lunaire.
Multatuli, c’est là où j’irai quand tout aura été, quand j’aurai trouvé le
secret des deux arbres.
En attendant, il faut bien continuer, malgré la
Belgique. De même qu’un bon auteur est un auteur mort, un bon livre est toujours
un peu décomposé. « Un tas de choses que ça fait
pitié ? » Au contraire, le plus bel ordre du monde ! Si les
pièces du puzzle ne se joignent pas, c’est un même fil qui les découpe, et si
l’espace se referme peu à peu, c’est par les brèches que la lumière traverse.
L’auteur : Frank Brecht est Wallon envers et contre tout. Entre Meyrink et Nerval, il produit des formes littéraires expérimentales qui échappent au carcan romanesque et aux conventions de l’imaginaire. Balagan est son quatrième livre publié aux éditions Jets d’Encre.
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