Sa prose et sa poésie sont truffées de mots tels que
« Lo ! », « Thou », « Behold »,
« In verity » et la polysyndète biblique, cette formule de
style où la conjonction « Et » débute solennellement chaque phrase, y
est largement employée, particulièrement dans Le Pays de la nuit. Le style de
Hodgson est très souvent décri dans les jugements portés sur l’écrivain. On le
trouve lourd, pesant, d’un archaïsme artificiel, voire ridicule. Cependant,
excepté peut-être dans Le Pays de la nuit, où l’imitation poussée au rythme de
la Bible du roi James est à la longue rebutante, le lecteur français ne devrait
pas être gêné outre-mesure par ce problème stylistique, quelque peu gommé par
la traduction. Par ailleurs, il arrivait à Hodgson d’écrire superbement.
Laurent Quiévy : Hodgson, qui suis-je ?
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