Perdant radical

 

J’ai vu à la télévision, il n’y a pas si longtemps, l’écrivain allemand Günther Grass regretter que l’on entende plus nulle part « le rire triomphant des perdants » ; c’est que les élites ont pris aussi en charge ce rire désormais, ce qui fait qu’il est devenu sinistre, comme le reste. Les élites ont jugé que ce rire était une chose trop importante pour le laisser entre les mains des perdants, justement, des ploucs.

Philippe Muray : Exorcismes spirituels III

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