Il y a des générations de textes sur la terre. Je n’en aurai lu que quelques-uns, ceux que je continue à lire dans la mémoire, à lire et à transformer. Du Sud, de l’Est, de l’Ouest, du Nord, convergent les chemins qui m’ont conduit à mon centre secret. Maintenant, je peux les oublier. J’arrive à mon centre, à mon algèbre, et à ma clef, à mon miroir.
Jorge Luis Borges : Éloge de l’ombre
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