Et tandis que le corps blindé, bondé, bandant, tout de fer bardé, continue à gesticuler pour faire tomber l’emprise maléfique des sept planètes, et repousser la limitation des sept manifestations usurpées, une sorte de stellarisation de la matière poétique la plus archaïque semble également porter les pas du « marcheur sempiternel » vers « l’absolu revers » Vers un astre, ou nous retournerons sans magie, et comme on continue l’identique voyage, place d’une étoile « jamais encore issue dans le vide du cœur », à laquelle on accède à pied, sac de sable après sac de sable, entassés à partir du corps sans calcul mental, par seules « injonctions de l’âme »
Françoise Bonardel : Antonin Artaud, fidélité à l’Infini
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