C’est une sorte de diablerie quasi monastique :
dans un paysage peuplé de larves fluentes, ondulantes et vomies, tel un flot de
sangsues, par de battantes cloches, se dressent, fantomales, trois figures de
femmes enlinceulées de gaze à la façon des madones d’Espagne : les Trois
Fiancées, la fiancée du Ciel, la fiancée de la Terre et celle de l’Enfer… et la
fiancée de l’Enfer, avec ses deux serpents se tordant sur les tempes et
retenant son voile, a le masque le plus attirant, les yeux les plus profonds,
le sourire le plus vertigineux qu’on puisse voir.
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