Car ce n’est pas pour ce monde-ci, ce
n’est jamais pour cette terre-ci que nous avons toujours travaillé, lutté,
bramé d’horreur, de faim, de misère, de haine, de scandale, et de dégoût, que
nous fûmes tous empoisonnés, bien que par elle nous ayons tous été envoûtés, et
que nous nous sommes enfin suicidés, car ne sommes-nous pas tous comme le
pauvre Van Gogh lui-même, des suicidés de la société ?
Antonin Artaud : Van Gogh, le suicidé de la société
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