Vivre, c’est attendre ; nous ne vivions qu’aux
aguets, ai-je écrit. L’attente est peut-être l’étoffe de notre conscience.
Certes, l’attente rend la solitude plus sensible, mais, dans le même temps,
l’attente empêche la solitude de se transformer en isolement, en enfermement.
Possible attitude face à l’absence extraterrestre et à la solitude cosmique,
l’attente, contrairement au désir de communiquer ou à la tension de se
déplacer, possède une dimension éminemment théologique.
Jacques Arnould : Turbulences dans l’univers
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