« Erst kommt das Fressen, dann kommt die Moral »

Le théorème de l’amorphisme humain que Musil formule de façon provocante, en disant que l’homme ne change pas ou ne change en tout cas que très peu intrinsèquement et reste d’une certaine façon capable à chaque époque aussi bien du cannibalisme que de la Critique de la raison pure, signifie que ce qu’il est à un moment donné dépend pour une part essentiellement de ses formes d’organisation. Et une différence relativement minime dans le mode d’organisation est susceptible de se traduire par une différence considérable dans le type d’homme que l’on obtient.

Eisbrecher : Menschenfresser sind nicht immer blond und arisch
Jacques Bouveresse : L'Homme probable

Commentaires