Contrairement à ce que beaucoup de gens se répètent au
moment où il écrit, Musil ne croit pas que notre époque manque de génies,
d’individus capables d’imaginer et de proposer des solutions inédites et des
changements significatifs, d’idéalisme, de générosité, d’héroïsme, ou de ce
quoi que ce soit de tel. Ce qui lui manque est, selon lui, avant tout le type
d’organisation qui donnerait aux efforts des individus créateurs des chances
d’être pris au sérieux et éventuellement d’aboutir.
Jacques Bouveresse : L’Homme probable
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