Poignard perçant pour un cœur tendre,
publié à Moscou en 2009 par Maria Rybakova — La psychologie reste brute et
énigmatique, les êtres vivent davantage de mythologie inconsciente que de
raisonnements ou de réactions psychologiques. Même en faisant l’addition des
motivations d’un acte, on n’aboutit à aucune compréhension ; les rêves
traversent les océans, s’insinuent sur des rives polairement opposées de l’humanité.
Les êtres entendent les pleurs qu’ils ont versés il y a trente ans. Les mêmes
scènes sont comme rejouées deux fois, très vite, en rêve et en vrai, sauf qu’on
ne distingue plus l’une de l’autre. La petite fille est morte poignardée, le
gringo est parti remonter le fleuve dans la jungle. Un roman se finit.
Paul Merwart : le Nihiliste
Georges Nivat : Les Trois âges russes
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