« C’étaient des gens formidables »

 

Il faut bien dire qu’il y a peu de pays aussi embêtants que la Pologne pour ceux qui n’y sont pas nés. Tous les pays ne sont pas occupés pendant cent ans, n’ont pas des insurrections tous les vingt ans, des gens envoyés en Sibérie, emprisonnés en Allemagne ou réfugiés en Autriche. La patrie, cela pèse en Pologne. C’est une réalité, une chose qui est vécue tous les jours. Il y a une espèce de tabou énorme autour de cette notion. Aucun autre pays européen ne peut comprendre l’anathème que Gombrowicz lance en quittant le Trans-Atlantique pour l’Argentine.

Kot Jelenski

Commentaires