Le siècle comme pensée de la fin, de la fin de la
vieille culture, c’est la mort sous les espèces du meurtre innommable. Ce qui
me frappe est que cette catégorie est bel et bien devenue une catégorie
fondamentale du spectacle contemporain. Le personnage le plus représenté finit
par être le serial killer. Et le serial killer distribue universellement une
mort dépourvue de toute symbolisation, et qui, en ce sens, échoue à être
tragique, mais seulement absurde…
Alain Badiou : Le Siècle
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