Je veux dire que le tabou, l’interdit,
« souscrit », sous-scrit, toute fiction ; que toute fiction
n’est jamais comprise, ni vécue, qu’à partir de cette
« sous-scription », ou « trace restituée », non pas
capricieuse, mais immotivée, que les limites du sujet ne sont jamais que celles
des rapports qu’il entretient avec cette « sous-scription », qui le
révèle, lui donne vie et mort, objet illimité de son désir, et de sa
connaissance, qui donne son sens et son non-sens à la fable. Choisie, dans la
mesure où ce choix en est un, comme fable, cette sous-scription, restitue le
sujet à lui-même, à sa question, à ses limites, à sa lecture comme limite.
Marcelin Pleynet : Lautréamont
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