Pour se laisser aller à remettre un
écrit comme celui-ci à des lecteurs, ces lecteurs fussent-ils des camarades,
qui paraissent absurdement étrangers, il fallait sans doute emprunter son
humour, sur gages, sur son propre cadavre : je ne vois pas comment la
plaisanterie, ou bien le malentendu platonique, ou la turpitude indignée, ou le
ricanement, qui en résultera serait désirable ou même acceptable s’il n’était
pas possible de passer presque toute la charge de la réponse à quelque chose
qui dérobe ignoblement les questions.
Georges Bataille : La Valeur d’usage de Sade
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