Cela faisait longtemps que l'écologiste Sarah Schlitz nous assénait
ses leçons à géométrie variable. Rappelez-vous, cette fille à papa organisait
des activités interdites aux hommes sous prétexte de lutter contre les
discriminations ! La voilà maintenant qui se met à twitter tout le monde
de nazi… Et pour cause, les Flamands l’ont prise la main dans le pot de
confitures bio. Encore Schlitz n’est-elle tombée de son perchoir que pour ce
qui s'apparente à un vice de forme, l'utilisation abusive d'un logo. En
revanche, ses inepties — auxquelles elle ne croit sans doute pas elle-même —
n’ont toujours pas reçu la déconstruction qu’elles méritent et elle pourra
continuer à nous bombarder de ses fientes, en toute tranquillité, depuis une
autre sinécure.
Bien sûr, les médias bruxellois s’abstiennent de nous
révéler les dessous de l’affaire et se concentrent sur le point de vue de la
ministre, leur pauvre chérie qui invoque une « maladresse. »
Rappelez-vous : c’est le même élément de langage qu’en 2004, lorsque son
homologue d’alors, la Ministre Simonis, autre intellectuelle de haut vol,
justifiait des propos bien plus graves, comme quoi « il fallait
attirer le vote des étrangers au PS. » À l’en croire, c’était une
maladresse envers l’extrême droite. C’était surtout une maladresse envers ceux
qu’elle était censée représenter, le peuple wallon, auquel Simonis adressait un
camouflet, en mode raciste décomplexé : « Eh bien, je ne vous aime
pas, je préfère les étrangers, parce que le communautarisme rapporte plus à mon
parti que vous, vils profanes. »
Quand un belgicain pousse des glouglous de dindon
antifasciste — Adolf Dutroux… Adolf Dutroux… — soyez sûr qu’il vous prend pour
un pigeon, un peu comme la Cité Miroir qui pompe notre argent pour nous
culpabiliser, nous les Wallons, avec les déportations que les Flamands ont
commises ! La Cité-Miroir-au-plafond s’est-elle jamais intéressée à la
Question royale, aux morts de Grâce-Berleur, au sort des prisonniers de guerre
wallons pendant la Seconde Guerre mondiale, qui restaient, eux, dans les camps
alors que les prisonniers flamands étaient libérés ? Eh bien, non…
L’antifascisme belge ne défend que les étrangers et la monarchie, exactement
comme ce porc de Degrelle, qui n'en avait que pour son roi-félon et pour l'occupant, les migrants d'alors. Ce n’est paradoxal qu’en apparence : rexistes ou antifascistes mangent à la même auge bruxelloise.
Encore une fois : les vraies inégalités ne se
situent pas entre les sexes, mais entre les ethnies, entre Flamands et Wallons.
Pourquoi les Wallons paient-ils une facture énergétique bien plus élevée qu’en
Flandre ? Pourquoi les aides aux commerçants après la Covid étaient-elles
plus élevées en Flandre qu’en Wallonie ? Pourquoi l’espérance de vie
est-elle moindre en Wallonie qu’en Flandre ? Pourquoi le seul projet pour
la Wallonie est-il d’accueillir des migrants, en particulier ceux dont la
Flandre ne veut pas, Francken faisant construire à Charleroi le plus grand
centre d’accueil du pays ? On pourrait continuer à l’infini… du moins,
jusqu’à ce qu’il ne reste plus aucun Wallon, ce qui semble le but, mais, là non
plus, n’y voyez rien de raciste, ni de génocidaire.
Revenons à nos moutons verts, nos mutins de Panurge. Schlitz dénonce le « patriarcat », alors qu’à
l’instar des autres dynastes belgicains — le népotisme, une sauce belge, bien
grasse — elle ne serait rien sans son illustre famille, tout comme, dans un
autre registre, la chanteuse sans voix Adèle — poil au bras. Par ailleurs, je
serais curieux de savoir à combien s’élèvera la pension de Schlitz en
comparaison d’une caissière de chez Delhaize et là aussi, je suis prêt à parier
que le traitement entre salariés flamands et wallons du groupe hollandais ne
sera pas identique.
Au fait, quel rapport entre l’égalité des chances et
l’Écologie ? Peut-être un exercice de rattrapage… les sépulcres verdis
d’Ecolo prétendent sauver la planète, alors qu’ils n’ont même pas été capables
de sauver la Wallonie des inondations — demandez à Henry de fermer le robinet
au barrage d’Eupen. Pis encore : au moment même où des centaines de familles
wallonnes se retrouvaient à la rue, sans abri, pendant que des margoulins
flamands venaient leur vendre des nébuliseurs (ça s'est passé près de chez
vous), le PS et ECOLO déclaraient, comme un seul homme : "si un seul
sans-papier en grève de la faim décède à Bruxelles, nous ferons tomber le
gouvernement."
Visiblement, la vie humaine n'a pas la même valeur pour
tous. Faire tomber le gouvernement pour des Wallons, abandonnés à eux-mêmes ?
Vous n'y songez pas... Cela étant, rassurez-vous : vous aurez droit à la
petite visite royale, histoire de vous faire croire que mon-sort-sera-le-vôtre,
comme en quarante ! Pour la respiration artificielle, comptez sur la Flandre et
son ministre Jambon, lequel avait pris soin de concentrer tous les centres de
secours fédéraux au plus près de ses frontières, pour que la défense civile
arrive trop tard. Pour rappel, les premiers secours lors des inondations furent... des Français, certainement pas des Flamands, comme la propagandiste Caroline Lamarche essaie de nous le faire croire.
Sauver la planète ? Flush, Go Down ! Qu’elle crève, après tout… Si c’est la seule manière de se débarrasser de la Belgique et de ses ignobles politiques.
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