L’idiot par nature a le don de se placer entre
l’observateur et sa ligne d’horizon, il se tient comme un imprévu sur la ligne
de fuite : il gâche, au passage du regard, la complicité tout
intellectuelle patiemment scellée entre l’observateur et le monde
observé ; il altère tout jugement, jusqu’alors accompli dans la
sérénité ; en tant que pitre, il tend à « empitrer » toute
chose, voyeur et paysage vu.
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