C’est à noter, toutes les fois que dans l’histoire
viendra socialement faire irruption la question de la merde, l’homme ne la
formulera pas sans qu’il vienne y répéter, jusqu’à l’ambivalence où « l’Erdenrest »
sera tour à tour ou simultanément tenu comme objet de Verpönung,
d’opprobre, ou comme « matière louable », un anthropomorphisme
militant où il se pourrait bien que l’amour du sercus comme sien ne
jouât pas moins que celui de l’anthropos. De se percher en toutes choses
au sommet d’une échelle hiérarchique de la création, et spécialement en ses excreta,
l’homme se révélerait tel qu’en lui-même la terre pour l’éternité
l’abandonne : indécrottable.
Dominique Laporte : Histoire de la merde (prologue)
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