J'ai dessiné les ombres qu'ils sont et qu'ils voulaient
transformer en apparence. Je les ai dépecés de leur chair. Mais les pensées
nées de leur bêtise, les sentiments nés de leur malignité, je les ai affublés
de corps et je les laisse se mouvoir ! Si on avait conservé les voix de cette
époque, la vérité extérieure aurait démenti la vérité intérieure, et l'oreille
n'aurait reconnu ni l'une ni l'autre.
Sophia : The End Of The Age
Karl Kraus : Les Derniers jours de l’humanité
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