Il connaît l’interdit, pour l’avoir formulé comme tel.
Comment expliquer qu’il le transgresse pourtant ? Il sait qu’il est
impossible de penser la nuit, pour l’avoir définie comme impensable. Comment
expliquer qu’il s’y efforce ? Si ce n’est pas l’effectivité d’un « il
y a » qui conduit Blanchot à veiller sur le rien, qu’est-ce donc qui l’y
invite ? Quelle est la force qui porte son discours, sans jamais s’y
avouer comme telle ?
Marlène Zarader : L’Être et le Neutre
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