Ni Potter, ni polar

 

Il faut l’écrire, ne fût-ce que pour enfermer le fin mot de l’histoire dans une seule page, et faire disparaître cette page une fois le livre achevé. Ainsi, personne ne saura ce dont il s’agit, toujours le crime parfait. Cependant, cette page doit pouvoir être reconstituée sans que le secret en soit levé, et cette dispersion est le ressort même de la fiction.

Jean Baudrillard : Cool Memories III

Commentaires