Ce contact que
Vathek cherche a établir tout au long de ses pérégrinations tragi-comiques,
aiguillonné par sa mère Carathis, par son amante Nouronihar, et malgré les
avertissements de messagers célestes, Beckford en a-t-il fait l’expérience dans
sa vie ? Sous les apparences d’un conte badin mené tambour battant,
aurions-nous affaire au récit transposé de quelque ténébreuse entreprise ?
Il faut avouer que, même en faisant au jeu sa part, comme il est normal pour un
jeune homme, les révélations qu’apportent les récentes études sur Beckford sont
bien troublantes et nous incitent à voir dans les curiosités occultes du Calife
Vathek autre chose qu’un simple dévergondage d’imagination.
Max Milner : Le Diable dans la littérature française...
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