C’est un peu l’histoire de la vache folle et des
farines animales. Faire manger de l’animal mort pulvérisé à l’animal vivant.
Ainsi, la culture s’est mise à vivre de sa propre farine pulvérisée, résidu de
formes anciennes et d’une histoire soigneusement lyophilisée. Surtout, la
culture a dévoré sa propre idée, ou bien a été dévorée par elle-même, autophagie
incestueuse doublée d’un recyclage de ses propres excréments à usage interne.
Jean Baudrillard : Cool memories
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