Il a tellement fouillé le globe qu’il n’y a plus un
seul coin, fût-ce le plus infime ou le plus horrible, que son Espérance n’ait
visité. Il a parcouru le fond des fleuves et a cheminé dans le lit des mers.
Jugeant alors qu’il est arrivé, il s’arrête pour la première fois et meurt de
félicité dans un cimetière de lépreux, au milieu duquel est l’Arbre de vie, et
où se promène, comme nous, au milieu des tombes, l’Esprit du Seigneur.
Léon Bloy : La Femme pauvre
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