Trve Kvlt

Rozanov se voulait un écrivain « d’avant Gutenberg » : il hait la prostitution du livre vendu, ou prêté dans les bibliothèques publiques. Il veut des livres chers, rares, chastes, intimes, « comme la semence humane. » Il ne s’inquiète pas de la difficulté de les publier : sera-ce en trente tomes ou plus ? Il organise soigneusement son livre en fonction du seul critère de la fidélité à ses humeurs.

Georges Nivat : Rozanov, un égotiste russe

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