L’engouement pour le frankisme revint dans son pays, à
savoir la Pologne, après l’effondrement de l’Union soviétique, qui correspondit
à un réveil de l’histoire du judaïsme polonais et de sa mystique, d’autant plus
que, depuis 1979, un pape polonais dirigeait l’Eglise de Rome et que la
présence de descendants frankistes auprès de Jean-Paul II n’était pas
inexistante…
L’évêque Turoski, conseiller et ami personnel de
Jean-Paul II, descendant frankiste, en est la parfaite illustration. Et il ne
fut probablement pas le seul… Cela pourrait expliquer l’attentat dont fut
victime le pape, perpétré par Ali Agça, membre des Loups gris, mouvement
d’extrême droite turc, qui quelques années auparavant avait déjà assassiné Abdi
Ipecki, rédacteur en chef d’un journal, mais aussi haute personnalité dönmeh, c’est-à-dire sabbataïste.
Ce soupçon d’un crime antisémite à Istanbul et d’une
tentative d’assassinat contre le premier pape polonais, assimilé à son
conseiller frankiste, pourrait être corroboré par la conversion d’Ali Agça au
catholicisme dans sa cellule : depuis, lui aussi, se prend pour le Messie.
Charles Novak : Jacob Frank, le faux messie
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